Histoire de Tartas
La région connut une importante occupation romaine dont il reste des vestiges, mais les invasions des Wisigoths, des Normands puis des Arabes ont tout saccagé.
Les premiers écrits évoquent le vicomte Rex Tortus qui fit sans doute à l'origine de la longue lignée des seigneurs de la ville. Le dernier d'entre eux, Arnaud Raymond IV vendit son demaine à la famille d'Albret, et mourut sans descendance.
Lors de la guerre de Cent Ans, les sires d'Albret prennent parti pour les rois de France. Bien que la ville eût à subir le siège des Anglais en 1442, elle sut leur résister jusqu'à être sauvée. Les sires d'Albret confortèrent leur pouvoir par l'entremise d'alliances judicieuses, et Dame Jeanne d'Albret ne fut autre que la mère d'Henri IV, roi de France et de Navarre.
En 1502, Philippe Ier de Castille-Habsbourg (dit Philippe le Beau) et sa femme Jeanne Ière de Castille (dite Jeanne la Folle), qui voyagent de Bruxelles à Tolède, séjournent à Tartas, bloqués par la crue de la Midouze.
En 1622, Louis XIII fit raser le donjon, tandis que les murailles furent abattues sous Louis XIV. La ville connut l'humiliation jusque dans les armoiries, puisqu'un des lys du blason subit une brisure.
En 1789, la ville tenta d'obtenir la préfecture des Landes, mais en vain.
Au XVIIIème siècle, la navigation dur la Midouze fait de la ville un port fluvial très actif : les navires descendant de Mont-de-Marsan à Bayonne font étapes à Tartas.